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Déplacer l'intemporel

Inaugurée en 1868 sur le boulevard Dorchester (aujourd’hui René-Lévesque) à l’angle de la rue Sainte-Monique, l’église presbytérienne St. Paul est considérée comme la plus belle église néogothique de la ville de Montréal. Elle couronne la carrière de son architecte Frederick Lawford.

En 1929, l’église est expropriée par le Canadian National Railway pour laisser la place à une gare ferroviaire. Elle est sauvée de la destruction grâce aux Pères de Sainte-Croix qui l’achètent en 1930 au prix symbolique : de 1 $.

En soixante jours, elle est démontée pierre par pierre, identifiée, puis déménagée sur les terrains du Collège de Saint-Laurent pour devenir la nouvelle chapelle des Frères de Sainte-Croix. Reconstruite sur une ossature de béton par l’architecte Lucien Parent, ce dernier la modifie légèrement pour sa nouvelle vocation, celle d’une chapelle catholique.

Parmi les ajouts : une tribune d’orgue, des confessionnaux, un chemin de croix et de nouveaux vitraux. Elle est aussi surélevée d’un étage pour accueillir la Salle Émile-Legault, salle de spectacle des renommés Compagnons de Saint-Laurent.

Devenue vacante suite à la laïcisation de l’institution d’enseignement en 1967, la chapelle est transformée en musée sous l’égide du professeur Gérard Lavallée en 1975. En 1979, le Musée d’art de Saint-Laurent ouvre ses portes. Son exposition permanente restera en place jusqu’en 2002, date à laquelle des travaux de réaménagement sont effectués pour mieux répondre aux besoins du public. En 2003, le musée prend le nom de Musée des maîtres et artisans du Québec et présente dès 2004 sa nouvelle exposition permanente, Mains de maîtres.

En 2021, suite à plusieurs mois de travaux, le musée réouvre ses portes sous un nouveau nom : le MUMAQ-Musée des métiers d’art du Québec. Sa nouvelle exposition permanente, Objets témoins, présente les métiers d’art du Québec dans une nouvelle perspective chronologique.

Les vitraux

Les vitraux originaux ornant le chœur et la façade du bâtiment n’ont pas suivi lors du déménagement de l’église en 1930: ils ont été réutilisés par la communauté presbytérienne pour leur nouvelle église St. Andrew & St. Paul de la rue Sherbrooke à Montréal, où ils sont encore visibles aujourd’hui. Les nouveaux vitraux réalisés dans les années 30 seront donc adaptés aux cadres de pierre existants.

Secrets d’archives sur les vitraux des transepts

En 1932, le Père Cousineau de la congrégation de Sainte-Croix reçoit une lettre d’un verrier allemand, Karl Diemand. Celle-ci contient une liste de sujets pour les vitraux des transepts. En 1933, il en reçoit une seconde, de Francis Chigot cette fois, pour le transept droit. Cependant, ces projets n’ont visiblement jamais été réalisés, car les transepts n’ont toujours pas de vitraux.

Le vitrail ouest

Vitrail de la façade ouest 

Le vitrail ouest est composé de deux parties. La pièce centrale, une Vierge à l’Enfant provient de l’ancienne église du collège et a été réalisée et offerte par l’atelier du Carmel du Mans en France en 1874. Il semblerait que ce soit l’une des deux seules contributions de cet atelier de vitrail des Carmélites au patrimoine architectural nord-américain.

Pour remplacer les autres pièces du vitrail, on fait appel en 1932 à Francis Chigot (1879-1960), maître verrier de Limoges, en France. Bien connu pour ses œuvres d’inspiration Art nouveau et Art déco, il est également l’auteur des vitraux historiques de la Basilique Notre-Dame de Montréal.

Vitrail du chœur 

Inséré dans le cadre de l’ancien vitrail presbytérien, le vitrail du chœur est financé par un ancien élève du Collège, le révérend Georges Chartier, et réalisé par Guillaume Ernest Raymond Pellus en 1931. Pellus, peintre décorateur et maître-verrier français, est actif à Montréal de 1917 à 1933, et y réalise de nombreux vitraux religieux.

La scène centrale représente l’apparition de Jésus à Sainte Marie Alacoque, selon une légende à l’origine de la dévotion du Sacré-Cœur. Cette religieuse française qui eut une révélation divine en 1675 se donna pour vocation de répandre le culte du Sacré-Cœur de Jésus. Elle fut canonisée en 1920. Les vitraux secondaires représentent différentes scènes du Nouveau Testament. Des fleurs de lys, symboles de la foi catholique canadienne-française, entourent la scène principale.

L'orgue

Pour recevoir l’orgue rescapé de l’église presbytérienne ainsi que des chorales, la tribune d’orgue a été ajoutée par Lucien Parent lors de la reconstruction du bâtiment en 1930. Auparavant, l’orgue était placé au centre de l’église, dans le chœur. Il s’agit d’un orgue Warren de 1868, modifié et augmenté par l’ajout de l’orgue Mitchell de l’église St. Andrew en 1919.

En vue de son installation dans la chapelle du Collège, la maison Casavant et Frères de Saint-Hyacinthe a démonté l’orgue en 1930 et l’a entièrement reconstruit. L’instrument a été restauré et bonifié pour totaliser 5459 tuyaux et 81 jeux d’orgue*. À titre de comparaison, l’orgue de l’oratoire Saint-Joseph, qui se classe parmi les 10 plus prestigieux orgues au monde, compte 5 811 tuyaux et 78 jeux !

Plusieurs organistes célèbres ont joué de cet instrument imposant dont les tuyaux sont répartis aux quatre coins de l’édifice. Muet depuis le début des années 1970, il était autrefois considéré comme l’un des instruments les plus versatiles au Canada.

Les buffets de chêne surmontés de flèches à fleurons, un ornement végétal, ont été dessinés par Lucien Parent, l’architecte chargé du déménagement et de la reconstruction de la chapelle.

Enfin, pour des raisons de sécurité, une balustrade a été ajoutée à la tribune d’orgue en 1998.

*Un jeu d’orgue est une série de tuyaux de même forme, donc de même timbre, et de longueur décroissante. On nomme un jeu par son timbre et par la taille du plus grand tuyau qui se mesure en pieds.

MUMAQ : une collection impressionnante

Plus de 10 000 objets reliés aux arts et aux traditions artisanales orientent la vocation du musée. À l’automne 2002, le musée fait peau neuve : la firme d’architectes Marc Julien modifie l’aménagement intérieur pour améliorer le service aux visiteurs et redonner au décor de l’édifice patrimonial toute sa beauté.

Parallèlement, une nouvelle exposition permanente, baptisée Mains de maître, est inaugurée en mars 2003. Puis, en mai 2017, le Musée reçoit une subvention du Ministère de la culture et des communications du Québec pour repenser sa nouvelle exposition permanente, Objets témoins, une histoire des métiers d’art du Québec, que nous sommes fiers de vous présenter aujourd’hui.

Nouveau nom, nouveau logo, nouveau look

En 2020, le Musée des maîtres et artisans du Québec (MMAQ) devient le Musée des métiers d’art du Québec (le MUMAQ).

Logo - MUMAQ

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